Une des conclusions des états généraux de la presse écrite était la nécessité de réorganiser complètement le secteur de l'imprimerie. Les études menées dans le cadre des EGPE ont montré que le surcoût des imprimeries françaises était lié à leur productivité insuffisante, c'est à dire à leurs effectifs trop élevés.
Le chantier a été ouvert notamment pour le Figaro et le groupe Amaury mais il a pris un énorme retard dans la PQR. Pourtant il faut avancer vite avant la généralisation de l'impression numérique, dans cinq ans, qui rendra obsolètes les rotatives actuelles.
C'est ainsi que le Monde qui emploie 300 personnes pour son impression pourrait être imprimé au Figaro qui en emploie 110. De même, la Nouvelle République pourrait être imprimée par le groupe La Montagne. A partir de 2015, la distinction entre presse et labeur perdra toute signification quand de multiples ateliers numériques imprimeront tous les journaux sur tout le territoire. Il faudra être prêt.